La testostérone favorise l’égocentrisme

La testostérone favorise l’égocentrisme

Cette hormone, que les hommes produisent en plus grande quantité que les femmes, accentue l’agressivité et réduit la capacité d’écoute.

Le sexe dit «faible», il est vrai, en fabrique de 40 à 60 fois moins que son homologue masculin. Mais les effets «sociaux» de ce stéroïde anabolisant viennent d’être clairement démasqués, grâce aux femmes. La testostérone nous rend moins coopératifs avec les autres et plus égocentriques. D’où la façon dont certaines décisions de groupe se prennent autour de certains individus «dominants».

La testostérone favorise l’égocentrisme

Les 34 volontaires, qui ne se connaissaient pas, ont été divisées en deux groupes. L’un a reçu une (petite) dose de l’hormone, l’autre anabolisant france a eu droit à un placebo (sans qu’elles le sachent). Les tests ont eu lieu en deux journées, à une semaine d’intervalle.

  • D’où la façon dont certaines décisions de groupe se prennent autour de certains individus «dominants».
  • Celles ayant reçu la testostérone avaient beaucoup plus de mal à tomber d’accord.
  • Individuellement, face à deux images affichées, elles devaient décider laquelle était la plus contrastée.
  • Pour tester les effets de la testostérone, ils ont enrôlé… des femmes.
  • Les autres devaient discuter, deux par deux, pour arriver à une décision commune.
  • Mais les effets «sociaux» de ce stéroïde anabolisant viennent d’être clairement démasqués, grâce aux femmes.

Des chercheurs de l’University College of London ont joué les malins (publiés dans les Proceedings of the Royal Society B). Pour tester les effets de la testostérone, ils ont enrôlé… des femmes. Chez la femme, comme il est naturellement bas, il n’y a pas cette correction.

La testostérone favorise l’égocentrisme

Ces femmes ont toutes été mises dans des situations où des décisions semi-collectives devaient être prises. Individuellement, face à deux images affichées, elles devaient décider laquelle était la plus contrastée. Celles qui donnaient la «bonne» réponse quittaient leur poste. Les autres devaient discuter, deux par deux, pour arriver à une décision commune.

Sans surprise, celles qui parvenaient le mieux à un accord étaient celles ayant reçu le placebo. Celles ayant reçu la testostérone avaient beaucoup plus de mal à tomber d’accord. Car elles étaient devenues plus centrées sur leur propre ressenti et moins à l’écoute des arguments de l’autre.

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